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Koh Samui autrement

Quand lenteur, nature et héritage réinventent l’archipel élargi

Il existe mille façons d’arriver à Koh Samui, ce joyau serti dans le golfe de Thaïlande. Par les airs, on la découvre comme un paysage d’aquarelle, une tache d’émeraude posée sur une mer turquoise striée de bancs de sable. Par la mer, elle apparaît peu à peu — d’abord un trait sombre sur l’horizon, puis une silhouette montagneuse enveloppée de palmiers. Depuis des décennies, cette île magnétique attire visiteurs et rêveurs, promettant plages immaculées, cocotiers inclinés au-dessus de l’eau et une douceur de vivre presque mythique.

Mais une autre histoire, plus discrète, plus subtile, se joue au-delà des cartes postales. Une histoire de tourisme durable, de communautés engagées et de voyageurs qui cherchent désormais non seulement à profiter, mais aussi à honorer les lieux qu’ils traversent. Koh Samui, qui fut longtemps perçue comme une île de resorts et de fêtes, devient peu à peu un laboratoire du voyage responsable en Thaïlande.

Et lorsqu’on prend le temps — un matin, un après-midi, un jour — de s’éloigner des avenues animées de Chaweng ou des pôles hôteliers de Lamai, une autre île apparaît. Plus sauvage. Plus lente. Plus consciente de ce qu’elle peut offrir au monde sans se perdre.


L’appel des mangroves : entrer dans la mémoire profonde de l’île

Au nord-est, là où les foules se dissipent et où les routes se rétrécissent, s’étend un royaume silencieux : les mangroves d’Ao Thong Tan. C’est ici que commence, pour beaucoup, la rencontre avec le côté régénératif de Koh Samui.

L’aube y tisse un voile doré sur l’eau immobile. Les racines des palétuviers surgissent comme des doigts noueux, formant un labyrinthe que seule la lenteur peut apprivoiser. Pagayer au cœur de ces mangroves n’a rien d’une simple activité nautique. C’est un glissement dans le temps, une immersion dans la matrice même qui a façonné l’île.

Les pagayeurs avancent sans bruit, juste le chuchotement des pagaies trouant la surface. Des hérons immobiles scrutent l’eau. Un martin-pêcheur file comme un éclair bleu. Sous la surface, des milliers de poissons juvéniles profitent de ce refuge.

Ici, la nature travaille en silence :

  • les mangroves filtrent l’eau,
  • protègent les côtes,
  • servent de nurseries à la faune marine,
  • stockent jusqu’à cinq fois plus de carbone qu’une forêt tropicale classique.

Ce sont des cathédrales de biodiversité, et traverser leur cœur revient à entrer dans une chapelle naturelle où le silence a valeur de prière.

Les guides, souvent d’anciens pêcheurs formés à l’écologie marine, enrichissent cette traversée. Ils racontent la mangrove comme on transmet une histoire familiale : avec respect, avec reconnaissance. Beaucoup d’entre eux ont renoncé à leur ancien métier, conscients de la fragilité croissante des écosystèmes, choisissant désormais la préservation plutôt que la prédation.

On finit parfois la balade dans un village de pêcheurs, face à des filets tressés à la main, des pièges en bambou transmis de génération en génération, des gestes ancestraux qui témoignent d’une harmonie qui a longtemps uni l’homme et l’océan.

C’est une première immersion dans ce que peut offrir Koh Samui hors des sentiers battus : un voyage où l’on observe, écoute et apprend.


Dans le ventre fertile de l’île : la renaissance des fermes en permaculture

Quittez la mer. Avancez dans la terre rouge qui s’effrite sous les pas. Les collines de Koh Samui abritent une révolution silencieuse : celle d’une agriculture qui renoue avec les rythmes du vivant.

Les fermes en permaculture se multiplient, portées par des familles, des coopératives et des entrepreneurs locaux qui souhaitent reconstruire un lien entre culture et nature. L’une des plus réputées accueille les voyageurs au cœur de jardins luxuriants, où poussent basilic thaï, citronnelle, ramboutans, curcuma, choux tropicaux, papayers et laitues croquantes.

Ici, le visiteur ne se contente pas d’observer : il participe. On troque les tongs contre des bottes, les téléphones contre des paniers en rotin. On plonge les mains dans la terre tiède. On cueille, on taille, on gratte, on apprend.

La récolte devient une expérience sensorielle :

  • le snap vif du basilic fraîchement détaché,
  • le jus parfumé d’un ramboutan qui s’ouvre dans la main,
  • le parfum puissant du galanga qu’on écrase du plat du couteau.

Sous des pergolas en bambou, des chefs locaux montrent comment sublimer ces ingrédients en une cuisine du sud de la Thaïlande colorée et vibrante. On apprend à émincer les herbes au rythme d’un thok thok régulier, à équilibrer acidité, chaleur, douceur, un geste de lime ici, une pincée de piment là, un soupçon de sucre de coco.

Ces fermes fonctionnent en circuits fermés : compost naturel, rotation des cultures, plantes répulsives comme le neem, étangs de récupération d’eau, semences locales sauvegardées d’année en année.

On découvre un modèle agricole qui régénère les sols plutôt que de les épuiser, un modèle que la FAO encourage partout dans le monde.

Les revenus générés alimentent des projets éducatifs : jardins scolaires, bourses, ateliers de sensibilisation. Une manière de semer, au sens propre comme au figuré, les graines du changement.


Rencontrer les géants de la forêt : un sanctuaire qui répare des décennies d’abus

Au cœur de la jungle, une autre transformation est en cours : celle du rapport entre les visiteurs et les éléphants. Longtemps, les pachydermes de Thaïlande ont été exploités — dans le bois, puis dans un tourisme de masse avide de photos et de sensations.

Samui Elephant Sanctuary a choisi une autre voie.

Dans cette vaste clairière ombragée, les éléphants avancent lentement, d’un pas lourd mais libre. Certains boitent encore, traces persistantes d’années passées à porter des charges ou des touristes. D’autres semblent découvrir la joie du jeu : pousser un tronc, asperger un compagnon dans un bain de boue, dévorer une brassée de bananes.

Le visiteur, ici, n’est qu’un témoin. Pas de balade à dos d’éléphant. Pas de spectacles. Pas d’interactions forcées.

On approche les géants avec humilité, un panier de fruits à la main, sous l’œil attentif des soigneurs. On les observe savourer une pastèque, la briser d’un coup sec de défense, la réduire en un bruit juteux irrésistible.

Des panneaux et des guides expliquent leur histoire — une histoire difficile, mais essentielle pour comprendre pourquoi ce sanctuaire existe. L’éducation devient alors une part centrale de l’expérience. On quitte les lieux le cœur un peu serré, mais aussi éclairé, conscient que chaque choix de voyage peut être une manière d’encourager un modèle éthique.


Entre mer et conscience : redevenir gardien des plages et des récifs

Koh Samui est connue pour ses plages idylliques. Mais aujourd’hui, ce sont ces mêmes plages qui appellent à l’aide.

Les associations locales invitent les visiteurs à participer à des clean-ups. Rien de glamour, peut-être, mais une expérience profondément réaliste. Ramasser une tong échouée raconte une histoire. Découvrir un filet abandonné entremêlé d’algues et de plastique révèle une vérité inconfortable.

Les sacs se remplissent vite. Puis vient l’étape du tri — un travail calme, méthodique. Les données collectées alimentent des rapports transmis aux autorités. C’est une manière simple mais puissante de contribuer à la réduction des déchets plastiques en Thaïlande.

Les plongeurs, eux, peuvent participer à des programmes de restauration corallienne. Guidés par des biologistes marins, ils descendent vers des pépinières sous-marines où flottent des « arbres » faits de cordes et de tubes. Ils attachent des fragments vivants de coraux, comme on repique une jeune pousse. Ces coraux seront surveillés, documentés, parfois transplantés sur des récifs naturels.

Quand on remonte à la surface, l’air semble différent. On ne voit plus la mer comme un simple décor, mais comme un organisme vivant, fragile, dépendant de mains humaines plus bienveillantes.


La gastronomie durable : quand les saveurs deviennent actes de résistance

S’il est un domaine où Koh Samui révèle toute sa créativité en matière de tourisme durable, c’est bien la cuisine. Partout sur l’île, des tables innovantes redéfinissent leur rapport aux ingrédients, aux saisons, à l’énergie.

Les menus changent constamment : un jour le jacquier mûr devient le cœur d’un curry végétarien ; un autre, les fleurs de cocotier offrent un nectar rare qui se transforme en sirop délicat. Certains restaurants n’utilisent que des produits issus d’un périmètre de quelques mètres autour de leur cuisine. D’autres ont banni le plastique ou transformé leur compost en engrais pour les fermes avoisinantes.

On déguste des plats dont chaque bouchée raconte une histoire : celle de la terre qui a nourri les plantes, des mains qui ont récolté, des valeurs qui ont guidé la conception du menu.

Manger devient un acte de soutien à un écosystème local, une manière de participer à la renaissance économique et écologique de l’île.


Le voyage lent : apprendre à être plutôt qu’à consommer

Dans un monde obsédé par la vitesse, Koh Samui propose un antidote : la lenteur.

Pas la lenteur ennuyeuse. La lenteur fertile. Celle qui permet de remarquer la tresse d’une chaise en fibre de coco, la posture d’un artisan qui transforme un tronc en bol, la patience d’une enseignante qui guide les visiteurs dans les bases du thaï.

Le slow travel à Samui n’est pas une injonction. C’est une invitation. On peut apprendre à tresser un panier, à cuisiner un curry traditionnel, ou simplement à s’attarder plus longtemps dans une ruelle, un marché, un paysage.

Ces expériences ne figurent pas toujours sur les listes des « meilleurs spots » de l’île. Et pourtant, ce sont elles qui marquent durablement. Elles créent une intimité avec le lieu. Elles inscrivent la mémoire du voyage dans la profondeur plutôt que dans la rapidité.


Une nouvelle vision touristique : embrasser l’île plutôt que la consommer

À mesure que Koh Samui s’engage sur la voie d’un tourisme durable, il devient clair que l’avenir ne réside pas dans la fuite en avant — de plus grosses infrastructures, de plus vastes resorts — mais dans la valorisation de ce qui existe déjà : la nature, les communautés, la culture, les traditions.

Voyager ici, c’est comprendre que chaque choix compte :

  • choisir un hôtel local plutôt qu’une chaîne internationale,
  • privilégier des activités éthiques,
  • respecter les coutumes,
  • réduire son plastique,
  • soutenir les entreprises familiales.

C’est ainsi que Koh Samui peut devenir un modèle — pas seulement pour la Thaïlande, mais pour toute l’Asie du Sud-Est.


Conclusion : la vraie beauté de Koh Samui est celle qu’on prend le temps de voir

Koh Samui ne se résume plus à ses plages parfaites. Elle devient un lieu où l’on apprend, où l’on s’émerveille, où l’on participe. Un lieu où le voyage est une danse entre contemplation et engagement.

La beauté de l’île n’est pas seulement visuelle. Elle est dans la manière dont elle murmure :
Prends ton temps.
Regarde mieux.
Écoute ce que j’ai encore à offrir.

Pour qui sait ralentir, l’archipel élargi de Koh Samui offre bien plus qu’un décor : elle propose une transformation.

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