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Tourisme en Thaïlande : La place de l’industrie touristique thaïlandaise dans le monde

Découvrez la place de la Thaïlande dans le tourisme mondial, ses atouts culturels et naturels, ses revenus touristiques et ses perspectives pour 2025. Analyse complète de l’industrie touristique thaïlandaise.


Introduction : le tourisme en Thaïlande, un pilier mondial

L’industrie touristique thaïlandaise est un acteur majeur de l’économie du pays et un pilier du tourisme mondial. Depuis des décennies, la Thaïlande attire des millions de visiteurs grâce à son patrimoine culturel, ses plages paradisiaques, ses îles tropicales, sa gastronomie et son hospitalité légendaire. Le tourisme ne se limite pas à la beauté et à la culture : il constitue une source importante de revenus, de création d’emplois et de développement régional.

La Thaïlande occupe une place stratégique dans le classement mondial des destinations touristiques, combinant diversité d’offres, accessibilité et infrastructures performantes. Cependant, la croissance du tourisme thaïlandais doit relever des défis tels que la durabilité environnementale, la concurrence régionale et la dépendance à certains marchés émetteurs.

Dans cet article, nous explorons en détail la place de la Thaïlande dans le tourisme mondial, ses atouts, ses défis et ses perspectives pour 2025.


I. L’importance économique du tourisme pour la Thaïlande

A. Contribution au PIB et à l’économie nationale

Le tourisme est l’un des moteurs majeurs de l’économie thaïlandaise. Selon le Thailand Tourism Report 2024, avant la pandémie, le tourisme représentait environ 20 % du PIB du pays à travers les recettes directes et indirectes. Thailand.ᴏʀɢ
Même si la part a diminué après le choc du Covid, le tourisme reste un levier central de croissance et de création d’emplois.

D’après un document de l’EABC (European Business Position Paper, 2025), le tourisme a représenté environ 8,4 % du PIB en 2023, ce qui montre que bien qu’il y ait eu un recul par rapport aux pics d’avant-crise, le secteur demeure stratégique.

B. Recettes touristiques

Les revenus issus du tourisme international sont massifs. En 2024, la Thaïlande a généré environ 1,66 à 1,8 trillion de bahts grâce aux touristes étrangers.
L’Autorité du tourisme thaïlandaise (TAT) projette encore une hausse pour 2025 : entre 1,98 et 2,23 trillion de bahts pourraient être atteints si les objectifs d’arrivée sont remplis.

Ces recettes ne sont pas seulement « directes » (hébergement, transports, restauration), mais créent un effet d’entraînement dans d’autres secteurs : commerce, immobilier, infrastructure, services locaux, etc.

C. Emploi et développement régional

Le tourisme en Thaïlande soutient des millions d’emplois – dans l’hôtellerie, les guides, les transporteurs, les artisans, la restauration… Il contribue à redistribuer la richesse sur l’ensemble du territoire, pas seulement dans les grandes villes comme Bangkok, mais aussi dans les zones rurales, les îles et les provinces montagneuses.

De plus, l’essor touristique favorise des investissements en infrastructure : routes, aéroports, ports maritimes, services publics. Cela peut renforcer le développement régional et améliorer la connectivité entre les régions.


II. La Thaïlande sur la scène touristique mondiale

A. Classement et positionnement

Selon le Thailand Tourism Report 2024, la Thaïlande se situe parmi les pays les plus visités du monde, en partie grâce à sa diversité touristique (culture, nature, plage, bien-être). Thailand.ᴏʀɢ
Le pays jouit d’une forte notoriété internationale, qui le rend très compétitif par rapport à d’autres destinations en Asie du Sud-Est.

B. Volume d’arrivées

La reprise post-pandémie est forte :

  • En 2023, la Thaïlande a accueilli environ 28,15 millions de touristes internationaux.
  • En 2024, ce chiffre monte à 35,54 millions selon le ministère du Tourisme et des Sports, soit une augmentation de +26 % par rapport à 2023.
  • Pour 2025, les projections sont encore plus ambitieuses : selon la Banque mondiale, la Thaïlande pourrait atteindre 41 millions de visiteurs.
  • Pour sa part, la TAT vise 36 à 39 millions de visiteurs en 2025, et un chiffre d’affaires de 1,98–2,23 trillion de bahts.

Ces chiffres témoignent d’une dynamique très positive et d’un retour à des niveaux proches (voire supérieurs) à ceux d’avant la pandémie.

C. Marchés émetteurs

La Thaïlande attire des touristes du monde entier, mais certains marchés sont particulièrement stratégiques :

  • La Chine : en 2024, la Chine est redevenue le premier marché émetteur avec 6,73 millions de visiteurs.
  • La Malaisie, l’Inde, la Corée du Sud et la Russie suivent parmi les principaux pays d’origine des visiteurs.
  • La France figure parmi les marchés européens notables. Par exemple, selon IATA (association internationales des compagnies aériennes), plus de 110 000 Français ont visité la Thaïlande sur un seul mois récemment, ce qui montre l’attractivité européenne.

Cette diversification des marchés est un atout, car elle rend la Thaïlande moins dépendante d’un seul pays (comme c’était parfois le cas auparavant, notamment avec la Chine).

Bangkok Suvarnabhumi, la porte d’entrée principale de Thaïlande

III. Les atouts compétitifs de la Thaïlande dans le tourisme mondial

A. Richesse culturelle et patrimoine

L’un des principaux atouts de la Thaïlande est son patrimoine culturel : temples bouddhistes, fêtes traditionnelles, artisanat, arts, cuisine… Cela attire des touristes culturels, des routards mais aussi des voyageurs plus haut de gamme intéressés par l’authenticité.

Les villes comme Bangkok, Chiang Mai, Ayutthaya, Sukhothai, l’archipel de Koh Samui élargi (Koh Samui, Koh Phangan, Koh Tao, Khanom-Sichon) ainsi que les régions rurales, offrent des expériences très variées.

B. Diversité géographique

La Thaïlande dispose d’une grande diversité de paysages : plages paradisiaques (Phuket, Krabi, Koh Samui…), îles tropicales, montagnes du nord, jungles, rivières. Cette richesse géographique permet de répondre à des segments touristiques très variés :

  • Plage / farniente
  • Tourisme d’aventure (trekking, rafting)
  • Tourisme écologique / durable
  • Bien-être et retraite (spas, yoga)
  • Tourisme de luxe

Cette variété contribue à sa compétitivité sur le marché mondial, car elle peut séduire des profils de touristes très différents.

C. Infrastructure bien développée

La Thaïlande dispose d’infrastructures touristiques solides : aéroports internationaux bien connectés (Bangkok, Phuket, Chiang Mai, etc.), hébergement de toutes gammes (hôtels, resorts, auberges), services touristiques matures, réseaux de transport intérieur efficaces.

Le développement continu des infrastructures – via des investissements publics et privés – soutient la croissance touristique.

D. Hospitalité et marque « Thai Smile »

La réputation de l’hospitalité thaïlandaise est un vecteur puissant. Le concept de « Thai Smile » (le sourire thaïlandais) est souvent cité comme un élément de différenciation : gentillesse, service, adaptabilité. Cela crée une expérience positive pour les voyageurs.

E. Politique proactive et marketing

Le gouvernement thaïlandais et la TAT sont très actifs pour promouvoir le tourisme :

  • Suppression ou assouplissement de visas pour de nombreux pays (par exemple, suppression du visa pour 93 pays pour des séjours jusqu’à 60 jours).
  • Organisation d’événements promotionnels (festivals, campagnes, tourisme-sport, etc.) pour dynamiser l’offre. Par exemple, 2025 est désigné comme « Amazing Thailand Grand Tourism and Sports Year ».
  • Stratégies de diversification des marchés d’origine pour réduire la dépendance à certains pays.

F. Positionnement sur le tourisme durable et responsable

La Thaïlande commence à renforcer son offre de tourisme durable. Des régions se tournent vers un tourisme plus respectueux de l’environnement (écotourisme, développement local, préservation des écosystèmes), afin de répondre aux attentes croissantes des voyageurs et de limiter l’impact négatif du surtourisme.


IV. Les défis et les vulnérabilités

A. Dépendance à certains marchés

Malgré la diversification, la Thaïlande reste vulnérable :

  • Le marché chinois reste très important ; une baisse des arrivées chinoises pourrait fortement peser sur les recettes touristiques.
  • Les variations économiques (ralentissement en Chine, crises internationales) peuvent affecter le flux de touristes.
  • La fluctuation des devises (par exemple la force du baht) peut rendre la Thaïlande moins compétitive pour certains touristes.

B. Pressions environnementales et durabilité

Le développement touristique, en particulier dans les zones côtières et les îles, peut entraîner des problèmes environnementaux :

  • Pollution, gestion des déchets, surfréquentation.
  • Pression sur les ressources naturelles (eau, terres).
  • Des exemples concrets : des îles comme Koh Samui sont confrontées à des défis de gestion des déchets et d’eau, notamment avec l’augmentation du tourisme. The Guardian+1
  • Le risque de surtourisme dans certaines zones très populaires menace l’équilibre entre développement touristique et préservation.

C. Concurrence régionale

La Thaïlande fait face à une concurrence accrue de la part d’autres destinations en Asie :

  • Le Vietnam, le Laos, le Cambodge, la Malaisie, le Japon ou encore l’Indonésie proposent des alternatives attractives.
  • Certains de ces pays offrent des coûts moindres, des infrastructures renouvelées, ou des stratégies de marketing agressives.
  • Cette concurrence pourrait capter des parts de marché, surtout si les prix en Thaïlande augmentent ou si l’expérience touristique ne s’adapte pas.

D. Fragilité macroéconomique et politique

  • L’économie mondiale (et asiatique) est soumise à des incertitudes : ralentissement économique, inflation, tensions géopolitiques. Ces facteurs peuvent affecter la capacité à voyager.
  • Sur le plan domestique, des instabilités politiques ou des choix de politique publique pourraient impacter la stratégie de développement touristique.
  • De plus, selon certaines estimations, la reprise totale aux niveaux d’avant-pandémie pourrait être retardée si la croissance du PIB ralentit. Par exemple, le contexte macroéconomique peut limiter les investissements publics dans les infrastructures touristiques.

E. Saturation et infrastructures locales

Certaines destinations touristiques populaires sont déjà saturées. L’augmentation rapide du nombre de visiteurs nécessite des investissements continus pour soutenir l’infrastructure sans compromettre la qualité de vie des résidents locaux ni l’environnement. De plus, la distribution des bénéfices du tourisme n’est pas toujours équilibrée entre les régions riches (zones touristiques) et les zones moins visitées.

F. Sécurité, image et perception

  • Des problématiques de sécurité des touristes (petits délits, escroqueries, prostitutions, trafic) peuvent nuire à l’image du pays.
  • L’image environnementale (pollution, dégradation) peut freiner certains segments de touristes soucieux de durabilité.
  • Il faut aussi gérer la montée des attentes des voyageurs (qualité, éthique, authenticité) ; la concurrence ne se joue plus seulement sur le prix, mais aussi sur l’expérience.

V. Perspectives et stratégies pour renforcer la place mondiale de la Thaïlande

A. Diversification des marchés émetteurs

Pour réduire la vulnérabilité liée à la dépendance à certains pays, la Thaïlande peut poursuivre les efforts de diversification :

  • Renforcer la promotion vers des marchés émergents (Inde, pays d’Amérique latine, Afrique, Moyen-Orient).
  • Développer des coopérations bilatérales / multilatérales (visas, accords touristiques).
  • Utiliser le marketing numérique (influenceurs, réseaux sociaux) pour toucher de nouveaux publics.

B. Tourisme durable et responsabilité environnementale

  • Renforcer les réglementations en matière d’urbanisme, de construction hôtelière et d’accès aux zones sensibles (îles, parcs naturels).
  • Promouvoir l’écotourisme, le tourisme communautaire et les initiatives locales qui bénéficient aux populations locales.
  • Mettre en place des infrastructures durables (gestion de l’eau, traitement des déchets, transport propre) pour minimiser l’impact environnemental.
  • Eduquer les touristes sur la préservation (campagnes de sensibilisation, codes de conduite).

C. Amélioration des infrastructures

  • Investir dans les infrastructures de transport (routes, aéroports, transports publics) pour mieux répartir les flux touristiques.
  • Développer des hébergements variés, y compris dans des zones moins développées, pour profiter du potentiel touristique non exploité.
  • Moderniser les infrastructures technologiques (digitalisation, Wi-Fi, applications touristiques) pour une meilleure expérience.

D. Innovation dans l’offre touristique

  • Créer des produits touristiques « premium » ou de niche : bien-être, luxe, retraite, tourisme médical, tourisme sportif.
  • Encourager l’innovation dans les services (applications, réalité virtuelle, visites immersives, tours thématiques).
  • Développer des événements internationaux (festivals, compétitions sportives, foires culturelles) pour attirer des flux saisonniers et diversifiés.

E. Renforcement de la sécurité et de la gestion de la réputation

  • Mettre en place des politiques rigoureuses de sécurité touristique, y compris des campagnes de sensibilisation et des cadres réglementaires solides.
  • Améliorer la qualité des services touristiques (formation des professionnels, normes d’hospitalité).
  • Lutter contre les pratiques nuisibles (escroqueries, surtourisme incontrôlé, exploitation) pour préserver l’image du pays.
  • Utiliser le storytelling et le marketing pour promouvoir une image de la Thaïlande comme destination sûre, authentique et durable.

F. Gouvernance et planification stratégique

  • Adopter une planification nationale du tourisme à long terme, intégrant la durabilité, l’équité et la résilience.
  • Renforcer la coordination entre les autorités nationales, régionales et locales pour aligner les politiques et les projets touristiques.
  • Impliquer les communautés locales dans le développement touristique afin que les bénéfices soient largement partagés.
  • Suivre les indicateurs clés (fréquentation, séjour moyen, dépenses touristiques, empreinte écologique) pour ajuster les stratégies.
Gouverneur de la TAT (Tourisme Authority of Thailande) Thapanee Kiatphaibool

VI. Scénarios prospectifs pour la place de la Thaïlande dans le tourisme mondial

Scénario optimiste : la Thaïlande consolide sa position

Dans ce scénario :

  1. La Thaïlande atteint ses objectifs de 2025, avec 36–39 millions de visiteurs et des recettes autour de 2 trillion de bahts.
  2. Elle diversifie efficacement ses marchés ; la baisse relative du marché chinois est compensée par une augmentation des visiteurs indiens, européens, moyen-orientaux, etc.
  3. L’investissement dans le tourisme durable grandit, avec des réglementations plus strictes et une meilleure répartition géographique des flux touristiques.
  4. L’innovation dans l’offre touristique (bien-être, luxe, écotourisme, sports) attire de nouveaux segments, et la Thaïlande devient une destination « haut de gamme mais accessible ».
  5. Les infrastructures sont modernisées et étendues, permettant de désengorger les zones très touristiques, tout en développant des zones moins connues.
  6. L’image de la Thaïlande reste très positive, soutenue par des politiques de sécurité, de qualité de service et de marketing.

Résultat : la Thaïlande renforce sa position parmi les leaders mondiaux du tourisme, augmente sa résilience, et maximise les bénéfices sociaux et économiques du tourisme.

Scénario modéré : stagnation ou reprise lente

Dans ce cas :

  1. La Thaïlande atteint partiellement ses objectifs : par exemple, 34–36 millions de visiteurs, mais avec des recettes en deçà des ambitions (dépendance à des marchés à faible dépense).
  2. La diversification des marchés progresse, mais pas assez pour compenser pleinement les fluctuations d’un ou deux gros marchés.
  3. Les enjeux environnementaux persistent, notamment dans les îles, sans solution durable systématique.
  4. L’investissement dans les infrastructures est suffisant, mais les zones périphériques restent sous-développées, limitant la redistribution des gains du tourisme.
  5. La concurrence régionale (Vietnam, Indonésie, Japon…) grignote des parts du marché, notamment pour le tourisme de masse ou bon marché.
  6. La Thaïlande continue de dépendre du tourisme comme moteur économique, mais reste vulnérable aux chocs externes (économiques, géopolitiques).

Résultat : la Thaïlande maintient un rôle majeur dans le tourisme mondial, mais sa croissance reste fragile, et ses gains socio-économiques pourraient être limités par une mauvaise répartition ou des tensions écologiques.

Scénario pessimiste : perte relative de compétitivité

Dans ce scénario :

  1. Les arrivées stagnent ou diminuent en raison d’une concurrence plus forte, de coûts croissants (hébergement, transport), ou de perceptions de sur-tourisme / manque de durabilité.
  2. Le marché chinois ou d’autres marchés clés se dégrade fortement sans compensation par d’autres marchés.
  3. Les infrastructures sont saturées, certaines zones touristiques souffrent d’un déclin de qualité ou de dégradation environnementale.
  4. Le manque d’investissement dans le tourisme durable entraîne des tensions sociales (locaux vs touristes), des problèmes écologiques, et une moins bonne expérience pour les visiteurs.
  5. Le tourisme perd son rôle de moteur de croissance : moins de création d’emplois, moins d’impact positif sur l’économie, et une vulnérabilité accrue aux chocs externes (économiques, climatiques).
  6. L’image du pays souffre (qualité, sécurité, « authenticité »), et la Thaïlande pourrait perdre des parts de marché au profit de concurrents plus agiles ou plus durables.

Résultat : la Thaïlande reste une destination importante, mais sa position dominante est remise en question, et elle devient de plus en plus vulnérable à des chocs économiques ou environnementaux.


Conclusion

La Thaïlande détient indubitablement une place de premier plan dans l’industrie touristique mondiale. Grâce à une combinaison d’atouts — patrimoine culturel, paysages, hospitalité, infrastructures — elle a su construire une offre touristique mondialement attractive. Le tourisme est non seulement un pilier économique, mais aussi un vecteur de développement social et régional.

Cependant, cette position stratégique n’est pas garantie à long terme : la Thaïlande doit naviguer entre opportunités et risques. La diversification des marchés, l’adoption du tourisme durable, l’investissement dans les infrastructures et l’innovation dans l’offre touristique sont des leviers essentiels pour consolider sa place. Si le pays réussit à piloter ces efforts, il peut non seulement maintenir son rôle de destination de référence, mais aussi en faire un modèle de tourisme résilient, inclusif et durable.

En revanche, une gestion insuffisante de ces défis pourrait éroder sa compétitivité face à une concurrence régionale de plus en plus vive et à des pressions environnementales croissantes.

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